L'Ecole des femmes - corpus comique

            Pour vous permettre d'analyser les extraits choisis, je vous proposes la problématique suivante : "Par quels procédés passent-on pour pouvoir exploiter les différentes forment de la comédie du théâtre classique?"

           Dans la scène 1 de l'acte I , de "épouser" (vers 82) à "l'oreille" (vers 164), Arnolphe rapporte les paroles de son ignorante à Chrysalde : " [...] Si les enfants qu'on fait se faisaient par l'oreille". Cette réplique suscite le rire, car il est bien impossible de faire des enfants par l'oreille et le fait de l'imaginer nous fait rire.            
           
Cependant dans la scène 2 de l'acte I, de "qui heurte ?" (vers 198) à "ni toi" (vers 214), Alain et Georgette au début ne voulaient pas ouvrir la porte se bousculent pour le faire. Ici intervient le comique des gestes, le lecteur s'imagine la scène des deux personnages se bagarrant pour ouvrir la porte, il imagine leurs mouvements et gestes.
            

 Enfin dans la scène 5 de l'acte II, de "Qu'avez-vous ?" (vers 179) à "rire" (vers 222), Agnès raconte à Arnolphe ce que Horace lui aurait pris, le lecteur peut s'imaginer donc qu'il lui a pris quelque chose de grave voire d'important comme sa virginité. Agnès en se confessant auprès d'Arnolphe hésite dans sa parole, le lecteur comprend la scène autrement alors que la jeune femme voulait tout simplement nous dire que Horace lui a pris le ruban.

Pour conclure, la comédie possèdent plusieurs fonctions, dans l’École des femmes, selon les extraits choisis, le comique de gestes, le comique de mots et le comique de situation y sont présents; la comédie permet donc de divertir par divers moyens.

Marie B.