Blog-outil

Le blog-outil de la 2de3 du lycée français Jean-Mermoz de Dakar - Objet d'étude "La tragédie et la comédie au XVIIe siècle : le classicisme"

lundi 5 janvier 2015

Corpus comique: L'Ecole des femmes




Pour initier la classe de 2de3 à la notion de comédie, j'ai choisi dans l'Ecole des femmes de Molière les passages suivants 
      Acte I - Scène 1     "Mon Dieu" V73 à "condamner" V154. Dans cette scène Arnolphe explique son projet d'élever une femme dans l'ignorance dans le but d'en faire une parfaite épouse.
     Acte  I  - Scène 4    "Vous" V311 à "fait" V352. Dans cette scène c'est au tour d'Horace, enthousiaste, nous faire un portrait laudatif d'Agnès.  
   Acte III - Scène 2   "Agnès" V33 à "bien" V104. Ici Arnolphe explique a Agnès, selon lui, la supériorité naturelle que l'homme à sur la femme.
Il devront ensuite travailler au tour de la problématique suivante : "Comment Molière arrive t-il a illustrer de manière comique le regard pluriel que portent les hommes du XVIIeme siècle sur la femme?"


         Dans ces passages Molière met en scène une jeune fille, Agnès, caractérisée par son innocence et sa candeur. Elle est l'objet de convoitise d'abord de la part d'Arnolphe qui veut en faire une épouse docile, aux ordres. Elle est attirée par Horace, qui est tombé sous le charme de la jeune fille. Les deux hommes ont en commun qu'ils cherchent à posséder la même personne, Agnès. Ainsi, la femme, au XVIIeme siècle,  parait beaucoup plus comme un objet à conquérir. Le comique réside dans le quiproquo qui voit Horace se confier à Arnolphe, sans savoir que "Monsieur de la Souche", dont il parle avec méchanceté et humour, est justement en face de lui.
Cependant les deux hommes n'ont pas le même regard sur cette femme. Arnolphe comme la plupart des hommes de cette époque, voit la jeune fille comme une esclave faut formater à sa guise et selon ces caprices. Elle n'a que des droits et presque pas de devoirs. Par contre, Horace à un regard plus affectueux et respectueux à l'égard d'Agnès. Son amour se distingue à traves des métaphores positives avec lesquelles il fait son portrait. Le comique se trouve dans le contraste entre les deux visages d'Arnolphe (dépité) et celui d'Horace (exalté) quand ce dernier exprime son amour pour Agnès.


   Les élevés doivent percevoir le comique de mots et le comique de caractère qui tournent en dérision Arnolphe. Ils doivent distinguer la tirade des répliques brèves, mais aussi les procédés satiriques comme l'antiphrase, le quiproquo, mais aussi l'emphase et l'hyperbole.


Iman Mbaye.


7 commentaires:

  1. Bravo, Imane, c'est très intéressant ! Très bien !
    Je veux juste maintenant que tu améliores l'orthographe.
    Je te propose que tu fasses un copier-coller de ton article dans un traitement de texte comme Word, avec correcteur d'orthographe. A partir de ce copier-coller, vérifie tout ce qui est souligné en rouge et en vert... et corrige.
    Fais ensuite un copier-coller de cette correction vers le blog :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci madame, Bien recu.
      Je viens d'effectuer une mise a jour.
      Bonne soirée.

      Supprimer
  2. PS - Et remets les scènes dans l'ordre de l'intrigue.

    RépondreSupprimer
  3. PPS - OK pour la mise à jour ... mais il y encore des erreurs à corriger. Courage, ton corpus est TB.

    RépondreSupprimer
  4. Merci encore madame.
    Une nouvelle mise a jours vient d'étre effectué.

    RépondreSupprimer
  5. D'accord : dernière chose, la taille d ela police. Certains passages st illisibles tellement ils sont petits.

    RépondreSupprimer
  6. TB, de nombreuses améliorations. Tbonne question, corpus intéressant. Restent encore quelques mots oubliés ou erreurs d'orthographe.
    9/10

    RépondreSupprimer