Dans l’école
des femmes de Molière, j’ai choisi les passages suivant pour initier la classe
de 2de3 a la notion de comédie
. •
Acte I - Scène 1 "Mon Dieu" V73 à
"condamner" V154. Dans cette scène Arnolphe explique son projet
d'élever une femme dans l'ignorance dans le but d'en faire une parfaite épouse.
•
Acte I - Scène 4 "Vous" V311 à
"fait" V352. Dans cette scène c'est au tour d'Horace, enthousiaste,
nous faire un portrait laudatif d'Agnès.
• Acte
III - Scène 2 "Agnès" V33 à "bien" V104. Ici
Arnolphe explique a Agnès, selon lui, la supériorité naturelle que l'homme à
sur la femme.
Ils devront
répondre ensuite a la problématique suivante : Comment Molière utilise t’il
la comédie dans sa pièce ?
L’École des femmes marque une date capitale dans l’histoire de notre
dramaturgie comique, car Molière y trouve sa manière personnelle et l’équilibre
esthétique qu’il parvient à atteindre sera désormais sa marque de fabrique. En
premier lieu, à l’échelle de la structure, la comédie affirme
ici sa liberté de s’accommoder de certains mécanismes répétitifs issus de la farce, ici,
un mécanisme ternaire rythme constamment
l’action : 1/ Arnolphe est d’abord éclairé par les confidences d’Horace.
2/ Il prend ensuite des mesures qu’il juge devoir être d’une infaillible
efficacité. 3/ Il est enfin à chaque fois piteusement déçu. La comédie fait
montre d’une grande indifférence à l’égard des règles de la critique néo
aristotélicienne qui régissent le genre sérieux, et qui demandent un début, un
milieu et une fin, car Molière élabore une poétique comique originale.
En second lieu, on voit que le rire devient la pierre angulaire
de ce théâtre, car il ne tarit jamais dans L’École des femmes, soit qu’il revête une fonction morale, lorsqu’il est suscité par le ridicule d’Arnolphe, soit qu’il n’ait
qu’une fonction phatique, et ne vise qu’à divertir le public et
à le maintenir dans l’euphorie . Les moyens comiques mis en œuvre sont pour cela d’une grande
variété : on sait ainsi que Molière, qui jouait le rôle d’Arnolphe, le
poussait à la farce, et que cela implique, parmi les procédés les
plus simples, nombre de gestes bouffons : qu’il s’agisse de son retour
chez lui (I, 2), du dialogue de sourds qu’il entretient avec le notaire (IV,
2), de la « répétition » qu’il organise avec Alain et Georgette (IV,
4) ou des grimaces et contorsions qu’il multiplie devant Agnès (V, 4). À quoi
s’ajoute le comique de
situation qui naît des confidences qu’Horace fait à Arnolphe ces récits
« sont tous faits innocemment à la personne intéressée, qui par là entre à
tous coups dans une confusion à réjouir les spectateurs ». En dernier
lieu, cette liberté affichée de la comédie se
manifeste également par son indifférence désinvolte à l’égard des unités :
celle du lieu n’est pas strictement respectée, les conversations d’Arnolphe
avec Agnès ne pouvant pas se dérouler dans la rue, tandis que celles d’Arnolphe
avec Horace doivent obligatoirement se tenir sur la voie publique. Quant à
l’unité de temps, elle n’est pas mieux observée, puisque l’action commence à la
fin d’une matinée pour se terminer au matin du jour suivant, une nuit séparant
l’acte V de l’acte IV. Mais, encore une fois, ces critères ne sont pas
pertinents dans le genre comique, pour lequel seul compte l’efficacité de l’effet.
Les élèves devront percevoir les
différentes formes de la comédie dans la pièce de Molière et pouvoir comprendre
comment Molière l’utilise t’il dans sa pièce.
Rachid Rafat
Rachid, je n'ai pas besoin d'un copier-coller d'Internet. Il s'agit de présenter un travail personnel et non une copie d'un article que tu ne comprends pas. Explique avec tes propres mots pourquoi tu as choisi ces 3 extraits.
RépondreSupprimerCopier-coller du corpus d'Imane + copier-coller d'une analyse d'Internet (tu as même laissé les liens hypertextes) :(
RépondreSupprimer1/10 pour l'assemblage des textes des autres...