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Le blog-outil de la 2de3 du lycée français Jean-Mermoz de Dakar - Objet d'étude "La tragédie et la comédie au XVIIe siècle : le classicisme"

jeudi 8 janvier 2015

corpus sur l'ecole des femmes

Pour faire aborder a la classe de 203 la notion de comédie, je propose un corpus avec des extrais de L’école de Molière  avec pour problématique : "En quoi le dénouement est-t-il une caractéristique de la comédie ?". Le dénouement classique doit répondre à trois « règles ». Il doit être complet : le plus souvent, il réunit sur scène tous les personnages, comme dans cette pièce ; il doit être vraisemblable . Enfin il doit être nécessaire, c’est-à-dire satisfaire la logique de l’intrigue, mais aussi la morale.
Mes trois scènes sont :
-Acte 5 scène 7 entière
- Acte 5  scènes 6 entière
- Acte 5 scène 9 de "allons,causeuses, allons " à "et pour qui mon refus a penser vous fâcher "

Molière réalise un dénouement rapide  : pour dénouer l’intrigue. Elle reposait sur le quiproquo que l’on retrouve au début de la scène 7 : Arnolphe, à qui Horace a demandé son aide pour empêcher son père de le marier, se retourne contre lui, à sa grande surprise : « Ah! traître! ». Or il suffira d’une phrase de Chrysalde, « C’est Monsieur de la Souche, on vous l’a déjà dit », pour qu’Horace comprenne le machiavélisme d’Arnolphe et sa propre erreur. 

 Molière recourt à la technique du  deus ex machina , héritée de la comédie antique. Un personnage, souvent un dieu ou un envoyé des dieux, descendait d’une « machine » sur scène, et venait tout arranger en révélant la vérité : une naissance secrète, un enfant enlevé… Or ce procédé n’est guère vraisemblable, car tout semble se résoudre au dernier moment, comme par miracle ! Pour échapper à ce reproche, Molière prend donc soin d’annoncer  l’arrivée prochaine du père d’Horace accompagné d’un « seigneur Enrique », mais Horace déclarait alors : « La raison ne m’en est pas connue ». Pourtant au moment même où il veut « respecter la vraisemblance », Molière s’amuse à subvertir cette exigence, en renforçant l’invraisemblance du double retour par des répliques symétriques, des distiques (2 vers), dans lesquels Oronte et Chrysalde enchaînent les explications en se faisant écho. Si l’on imagine que la mise en scène place Arnolphe entre eux deux, cela ne peut que produire un effet comique qui achève de détruire toute illusion de vérité. 

  Ainsi la vérité sur la naissance d’Agnès produit un retournement de situation brutal, un coup de théâtre .Agnès est la fille d'Henrique et de la sœur de chrysalde . Face à cette découverte, Arnolphe pousse un dernier cri, « Oh! », et la didascalie précise « ne pouvant parler« .
Pour conclure ces trois textes ont en commun le dénouement qui est une caractéristique de la comédie , je trouve donc qu'il  serais intéressant a étudier  .

3 commentaires:

  1. Bonjour Alexandre.
    Il faut que tu reprennes ce travail : ta problématique porte sur la question du dénouement. Or, seule la scène 7 de l'acte V est celle du dénouement. (-> Revois la problématique).

    En plus du dénouement, tu peux proposer 2 autres extraits de scène qui ANNONCENT le dénouement. Relis la scène d'exposition (I,1) par exemple et vois quel extrait l'annonce (la question du double nom d'Arnolphe). Trouve encore un autre extrait qui l'annonce.

    Par ailleurs, ce sont des travaux personnels que je veux. Rien ne sert de copier-coller des passages entiers trouvés sur Internet...

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  2. Un effort de réflexion dans le choix des textes (erroné cependant) mais tu n'as pas du tout suivi les consignes données. Presque que du copier-coller du blog cotentinghislaine pour le contenu.
    2/10

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