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Le blog-outil de la 2de3 du lycée français Jean-Mermoz de Dakar - Objet d'étude "La tragédie et la comédie au XVIIe siècle : le classicisme"

mardi 6 janvier 2015

               Pour pouvoir analyser les extraits suivant, je propose aux élèves la question suivante : « En quoi ces extraits s’avèrent intéressants afin de travailler sur la notion de « comédie » ».
              

                 Tout d'abord, je propose la scène 4 de l’acte I à partir de « Vous n’ignorez pas…» (v311 p37) à « Non c’est que je songeais…) (v353 p39). En effet, cette scène suscite le comique de situation car seul le lecteur sait ce qui se passe. C’est la base de l’intrigue de la pièce, avec les confidences d’Horace sur ses projets dues au quiproquo sur son double nom. Cela est drôle grâce aux apartés d’Horace, lorsque celui-ci entend le portrait péjoratif fait de lui.

               Ensuite, dans la scène 5 de l’acte II, à partir de « Oui. Mais que faisait-il … » (v188, p54) à « m’en défendre » (v209, p57) le comique est également présent car lorsque Agnès parle de cette chose grave que Horace lui aurait pris, l’on pense plutôt à sa virginité par exemple alors qu’elle ne parlait que d’un simple ruban. Mais d’un autre point de vue, cette scène est également comique car Arnolphe panique de ce qu’Agnès va dire, et aussi car elle prend son temps et hésite beaucoup avant de le lui dire afin de provoquer du suspens. Après qu’elle lui parle du ruban, Arnolphe se sent soulagé et pense toujours que Agnès est toujours aussi ignorante qu’il le croit, alors que en vrai c’est lui le « cocu ».

En dernier, la scène 4 de l’acte IV à partir de « Oh ! Vraiment » (v97, p92) à « Mais tôt » car cet extrait susciterait le rire  grâce au comique du geste présent qui est né de gestes ou de mouvements comme en témoigne explicitement les didascalies, cela permet de montrer plus clairement la manière dont se passe la scène et la rend beaucoup plus comique.
             

              Pour conclure, je dirais qu’à partir différents moyens, ces extraits sont très intéressants pour étudier cette notion de « comique » dans la tragédie. 

                         Madina. 

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