Afin de faire travailler la classe sur la notion de comédie,
je propose un corpus avec des extraits de L’école
des femmes de Molières, avec comme problématique : « Quelles
sont les caractéristique de la comédie classique ? ». La comédie a pour but de décrire, de manières
plaisantes, les mœurs et les ridicules humains; pour se faire notre corpus
contiendra des extraits comiques.
Le premier extrait est de « Dans un petit couvent » (v.135) à « je me réjouis fort » (.165) de l’acte I scène 1. Dans cet extrait, Arnolphe explique à son ami, Chrysalde, comment il a éduqué sa futur épouse et se réjouit de sa sottise, de son innocence. Il cite une phrase d’Agnès : « Si les enfants qu’on fait se faisaient par l’oreille »(v.164) pour prouver, à son ami, la bêtise de sa promise. Cette citation créé tout l’effet comique de cette extrait ; c’est le comique de langage et plus précisément, le comique des mots.
Le second extrait est de « Un jeune objet » (v.318) à « Eh… » (v.336) de l’acte I scène 4. Ici, Arnolphe apprend que Horace à rencontrer Agnès, sa future épouse, et que ce dernier en est tombé amoureux. Horace critique aussi M. de La Souche, ne sachant pas que cela est le nouveau surnom de son ami à qui il confie sa rencontre. Le récit du jeune amoureux est coupé par des apartés faites par l’auditeur : « Ah ! Je crève » (v.329), « La fâcheuse pilule » (v.334). Et l’effet comique de cet extrait est créé par ces apartés ; c’est le comique de situation.
Le second extrait est de « Un jeune objet » (v.318) à « Eh… » (v.336) de l’acte I scène 4. Ici, Arnolphe apprend que Horace à rencontrer Agnès, sa future épouse, et que ce dernier en est tombé amoureux. Horace critique aussi M. de La Souche, ne sachant pas que cela est le nouveau surnom de son ami à qui il confie sa rencontre. Le récit du jeune amoureux est coupé par des apartés faites par l’auditeur : « Ah ! Je crève » (v.329), « La fâcheuse pilule » (v.334). Et l’effet comique de cet extrait est créé par ces apartés ; c’est le comique de situation.
En fin, le dernier extrait est l’acte IV, scène 4 dans son intégralité. Comme dans la commedia dell’arte, le jeu du bouffon est exercé par les deux serviteurs qui se laissent ridiculiser par leur maître. Dans cette scène, Arnolphe entraine ses domestiques, Alain et Georgette, à chasser Horace de la maison de façon répétitive. L’effet comique, ici, est créé par le fait que les serviteurs prennent l’exercice trop au sérieux et demande même à recommencer pensant avoir échoué, mais Arnolphe les renvoie dans la maison, stoppant cette répétition ; c’est le comique de répétition.
Sonia
TB !
RépondreSupprimerRemets les scènes dans l'ordre de l'intrigue.
Précise pour chaque extrait les numéros des vers de début et de fin.
Merci! Une mise à jour vient juste d'être faite.
RépondreSupprimerD'accord. TB.
RépondreSupprimerTbon travail. 1 ou 2 détails orthographiques.
RépondreSupprimer10/10