Donysos |
La comédie a pour
origine le culte de Dionysos, dieu de l’ivresse, et les festivités au cours
desquelles tous les excés
étaient
permis (née
en Grèce).
Au milieu des réjouissance
populaires qui suivaient les cérémonies religieuses, un cortège se formait
dans une explosion de plaisanterie et de chansons : ce théâtre
quasi spontané
engendra dès
le Veme siècle
av J.C , dans les pays d’Orients, puis à Mégare et en Sicile, des représentations plus
concertées,
farces, divertissement mythologique.
Elle est en général composée de trois ou cinq actes. Son dénouement est heureux : ses héros (nobles ou roturiers) parviennent à résoudre les conflits auxquels ils sont confrontés.
Le premier but de la comédie est de faire rire.
Aristote |
La comédie est un genre littéraire et théâtral majeur de la Grèce antique, plus récent que la tragédie. Son origine est mal connue. Aristote la rattache aux chants phalliques accompagnant les cortèges dionysiaques.
Aristophane |
Si
Épicharme est le premier
auteur comique attesté, la comédie grecque est connue principalement par Aristophane.
Aristophane est un poète comique grec
du Ve siècle
av. J.-C., né
dans le dème
de Kydathénée vers 450–445 et
mort vers 385 av. J.-C.
Il débuta jeune au théâtre,
se fit connaître
par deux pièces
aujourd'hui perdues : les Détaliens ou les Banqueteurs (427) et les
Babyloniens (426). Il écrivit
de nombreuses comédies,
dont la plupart ne nous sont connues que par des fragments. Onze nous sont
parvenues : les Acharniens (425) et la Paix (421), où l'auteur
intervient franchement dans la politique et combat le parti de la guerre ; les
Cavaliers (424), où
il attaque ouvertement Cléon, le tout puissant démagogue ; les Nuées (423) où il raille Socrate ; les Guêpes (422), où il tourne en
ridicule l'organisation des tribunaux athéniens et les
manies des juges ; les Oiseaux (414), où il s'en prend aux
utopies politiques et sociales, comme plus tard dans Lysistrata (411) et dans
l'Assemblée des femmes (392) ; les Thesmophories
(411), et les Grenouilles (405).
Citation :
« Former
les hommes, ce n'est pas remplir un vase, c'est allumer un feu. »
« Il
n'est point de bête plus indomptable qu'une femme, point de
feu non plus; nulle panthère n'est à ce point effrontée. »
« Parbleu,
c'est clair. Le grossier personnage, entendez-vous, vient de me lâcher en pleine figure un rot qui empeste le fromage. »
(PHILOCLEON)
Certaines images n'apparaissent pas. La typo est à revoir pour les -é-
RépondreSupprimerFinalement, je vois les images. Seuls les accents sont à modifier : les voyelles accentuées apparaissent très grosses.
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