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Le blog-outil de la 2de3 du lycée français Jean-Mermoz de Dakar - Objet d'étude "La tragédie et la comédie au XVIIe siècle : le classicisme"

samedi 21 février 2015

La comédie dans l'antiquité

Donysos


La comédie a pour origine le culte de Dionysos, dieu de l’ivresse, et les festivités au cours desquelles tous les excés étaient permis (née en Grèce).














Au milieu des réjouissance populaires qui suivaient les cérémonies religieuses, un cortège se formait dans une explosion de plaisanterie et de chansons : ce théâtre quasi spontané engendra dès le Veme siècle av J.C , dans les pays d’Orients, puis à Mégare et en Sicile, des représentations plus concertées, farces, divertissement mythologique.


Elle est en général composée de trois ou cinq actes. Son dénouement est heureux : ses héros (nobles ou roturiers) parviennent à résoudre les conflits auxquels ils sont confrontés.
Le premier but de la comédie est de faire rire.

Aristote




La comédie est un genre littéraire et théâtral majeur de la Grèce antique, plus récent que la tragédie. Son origine est mal connue. Aristote la rattache aux chants phalliques accompagnant les cortèges dionysiaques.










Aristophane

Si Épicharme est le premier auteur comique attesté, la comédie grecque est connue principalement par Aristophane.
Aristophane est un poète comique grec du Ve siècle av. J.-C., né dans le dème de Kydathénée vers 450–445 et mort vers 385 av. J.-C.

Il débuta jeune au théâtre, se fit connaître par deux pièces aujourd'hui perdues : les Détaliens ou les Banqueteurs (427) et les Babyloniens (426). Il écrivit de nombreuses comédies, dont la plupart ne nous sont connues que par des fragments. Onze nous sont parvenues : les Acharniens (425) et la Paix (421), où l'auteur intervient franchement dans la politique et combat le parti de la guerre ; les Cavaliers (424), où il attaque ouvertement Cléon, le tout puissant démagogue ; les Nuées (423) où il raille Socrate ; les Guêpes (422), où il tourne en ridicule l'organisation des tribunaux athéniens et les manies des juges ; les Oiseaux (414), où il s'en prend aux utopies politiques et sociales, comme plus tard dans Lysistrata (411) et dans l'Assemblée des femmes (392) ; les Thesmophories (411), et les Grenouilles (405).

Citation :

« Former les hommes, ce n'est pas remplir un vase, c'est allumer un feu. »
« Il n'est point de bête plus indomptable qu'une femme, point de feu non plus; nulle panthère n'est à ce point effrontée. »
« Parbleu, c'est clair. Le grossier personnage, entendez-vous, vient de me lâcher en pleine figure un rot qui empeste le fromage. » (PHILOCLEON)


2 commentaires:

  1. Certaines images n'apparaissent pas. La typo est à revoir pour les -é-

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  2. Finalement, je vois les images. Seuls les accents sont à modifier : les voyelles accentuées apparaissent très grosses.

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