Au XVIIe siècle, le Classicisme apparaît en France.C’est le règne des
contes, des farces et des fabliaux : l’on s’y moque des femmes et de leurs
multiples défauts, et des maris trompés. Cela reflète une société où la
femme est le jouet de l’homme. De plus pour l’Église, depuis le péché
d’Ève, la femme est un objet de tentation et elle est vouée à la
perfidie. Des auteurs tel que Molière écrivent des pièces de théâtre en y
mettant des grains d'humour. Nous allons réaliser grâce a "L’école des
Femmes" texte publié en 1662 par Molière, un corpus de texte comique avec
des scènes que l'on pourra proposer a la classe de 2nd 03 pour une étude sur le
théâtre.
Tout d'abord, on reconnaîtra le comique né des gestes, des
mouvements, des mimiques, explicitement signalés dans les didascalies. Héritage
de la commedia dell’arte, il se manifeste à travers le jeu bouffon des deux
serviteurs, Georgette et Alain. C’est notamment le cas des bousculades et des
coups à l’acte I, scène 2. On note aussi le comique de répétition, comme le
chapeau ôté de la tête d’Alain trois fois dans cette scène, ou la répétition du
rejet d’Horace à la scène 4 de l’acte IV.
Par la suite, Il faut aussi imaginer les gestes et les mouvements
nés du texte, et que l’acteur, guidé par son metteur en scène, va créer
librement. C’est notamment le cas pour les deux protagonistes par exemple pour
la gestuelle dans le récit d’Agnès (Acte II, 5) avec les révérences répétées
pour mimer la rencontre. Pour Arnolphe, on peut imaginer à l’acte I, scène 4 ou
à l’acte III, scène 4, avec des mimiques suggérées par les apartés, ou le rire
forcé.On retrouve les personnages comiques chers à Molière : le valet, ici
doublé du paysan. Ces rôles lui permettent de jouer sur les accents, le
patois, les fautes de langue, tels « les biaux messieurs » dont parle
Georgette.
Mais la
pièce comporte les principales caractéristiques du comique de mots, à
commencer par le « bon mot » d’Agnès cité à l’acte I,
scène 4 par Arnolphe : « si les enfants qu’on fait se faisaient par
l’oreille ». Parfois c’est le contexte qui rend le mot plaisant, comme
la comparaison d’Alain,
« la femme est justement le potage de l’homme » (II, 3) ou les tautologies : v. 423-425 et 446.
Enfin Molière ne recule pas devant l’équivoque, avec la répétition du
« le… », qui laisse le spectateur – et Arnolphe – imaginer un geste à
connotation sexuelle
Apres,Le comique de caractère naît toujours d’un décalage
par rapport à la norme sociale. Chez Arnolphe, l’obsession de ne pas être
« cocu » tourne à la monomanie, et le rend ridicule, par exemple
quand il tombe dans l’excès en parodiant le tragique (III, 5). Quant à Agnès,
sa naïveté est tellement exagérée qu’elle fait sourire, notamment quand elle
fait le récit de sa rencontre avec Horace, ou qu’elle prend au sens
premier le discours de la vieille entremetteuse.
Enfin,Le comique de situation est la base même de l’intrigue de la pièce,
avec les confidences d’Horace sur ses projets, dues au quiproquo sur son double
nom. Arnolphe tente en vain de le combattre : chaque précaution se retourne
contre lui. Mais il est obligé de garder le silence, face à Horace. Le
public, complice, rit alors des apartés, par exemple » Ah! je
crève… » quand il écoute le portrait fait de lui (I, 4), ou apprend la
ruse d’Agnès (III, 4), et du ton tragique qu’il adopte alors. Il en va de même
face à Agnès avec le rôle des apartés quand il écoute le récit de la rencontre
d’Horace et l’éloge du jeune homme.
Bonjour Charles.
RépondreSupprimerTu n'as pas respecté les consignes :
1. Je ne souhaitais pas un travail copié d'Internet (http://cotentinghislaine.unblog.fr/moliere-lecole-des-femmes-1662/), mais un travail personnel. :( Le plagiat est interdit par la loi.
2. J'ai demandé que chaque élève fasse un choix personnel de 3 textes. Dans ce travail (qui n'est pas le tien car tu as juste remis des éléments d'un site dans un autre ordre en ajoutant des connecteurs logiques et une introduction), au moins 6 scènes différentes apparaissent, cad 2 fois trop.
3. Ensuite, j'ai demandé que chaque élève, dans des mots simples et personnels, explique son choix de textes : pourquoi ils les trouve intéressants à faire étudier à la classe.
4. Enfin, j'ai demandé que chacun propose une problématique qui permette de faire étudier ce corpus à la classe.
Ton travail est donc à refaire.